Venez découvrir le site des fouilles de Sainte Juliane et vous plonger dans l'histoire de notre commune
C'est l'un des sites important de la région Tarnaise en matière de vestiges de l'époque celte. Il fut découvert par hasard par un agriculteur local lors de travaux de labourage du terrain.
Le nom de Juliane est formée de deux syllabes :
- YULL :d'origine nordique, signifiant renaissance de la lumière
- ANE :mère de tous les dieux Celtes et grand-mère de Jésus. Les Celtes tiraient les sources de leur savoir des pays du nord.
HISTOIRE
La montagne sacrée de Sainte Juliane, à la fois lieu de culte et lieu funéraire, fut occupée successivement par :
- Les CELTES(du Vème au IIème siècle avant JC)
- Les WISIGOTHS (vers le Vème siècle après JC)
- Les CATHARES ou ALBIGEOIS (période du XIIème siècle
C'est sur ce plateau perché à 316 m. d'altitude, à l'endroit appelé de nos jours Sainte JULIANE, que s'élevèrent les premières maisons de ROQUECOURBE.
Une église paroissiale fut bâtie sur ce monticule, élevée et dédiée à Sainte JULIANE, que nous croyons être JULIENNE de NICOMEDIE, vierge martyre du IIIème siècle, dont on célèbre la fête le 16 Février. L'église fut détruite à l'époque de la croisade contre les ALBIGEOIS vers 1210 sous le règne des MONTFORD installés à ROQUECOURBE, dans le but "d'exterminer ce nid d'hérétiques", les CATHARES.Cette église a été reconstruite puisqu'en 1231 elle appartenait à l'évêque d'ALBI et lors des premières années de la réforme, elle a servi de temple aux protestants, avant que ceux-ci ne possèdent un autre lieu de culte.
LES FOUILLES
SAINTE JULIANE est restée muette pendant des générations.
En 1885, on a mis à nu un sarcophage utilisé aussitôt comme cage à lapins.
En 1933, un radiesthésiste a soutenu que sa baguette détectait des ossements humains.
Mais en 1952, des agriculteurs qui labouraient leur champ ont heurté, avec le soc de la charrue, un rocher qui n'était autre qu'un sarcophage, contenant un crâne, des morceaux de fémur et des os du bassin. C'était le début des découvertes.
Des fouilles officielles furent organisées et poursuivies jusqu'en 1976.
Elles ont permis de mettre à jour, outre les cuves, les gradins et les sarcophages, de nombreux objets tels que poteries, anneaux, clous, cles, éperon, qui sont maintenant exposés au musée GOYA à CASTRES.
LES CUVES
Dans la partie basse des fouilles on découvre une série de cuves creusée à même la roche du sol. Selon leur profondeur et leur forme, on distingue deux utilisations :
- Les cuves à ablutions : On les utilisaient avec un petit siège pour s'asseoir en vue du lavage des pieds. On pouvait s'approcher des Dieux et purifier utilement son âme, sans avoir au préalable purifié son corps.
- Les cuves à sacrifices humains : La victime immergée dans l'eau était soit un volontaire, acceptant de s'immoler pour sauver un autre homme, pour calmer la colère des Dieux, ou dans l'espoir de faire gagner son clan.
La victime pouvait également être :
- un criminel son sacrifice était un acte de rachat.
- un esclave ou un prisonnier après avoir été capturé au cours d'un combat.
L'EGLISE
On découvre les soubassements du bâtiment bien visibles ainsi qu'un Au nombre de 10 sur le site, ils sont en grès et datant de la fin du 8ème siècle jusqu'au 13ème siècle.Six comportent des couvercles à pans coupés, dépourvus d'éléments décoratifs. Les corps ensevelis appartenaient tous à des femmes, dont l'une était couchée à côté d'un enfant. Elles étaient sans aucun ornement de métal et étaient allongées les bras le long du corps et non pas les mains jointes. La présence exclusive de femmes fait penser à un cimetière de nonnes.
LES GRADINS
On ne dispose pas d'informations complètes quand à la création des gradins. Le site de Sainte Juliane présente sept rangs de gradins creusés dans le schiste à usage d'amphithéâtre, où les celtes se rassemblaient lors de cérémonies et de rencontres.
LES SARCOPHAGES
Au nombre de 10 sur le site, ils sont en grès et datant de la fin du 8ème siècle jusqu'au 13ème siècle. Six des sarcophages du site comportent des couvercles à pans coupés, dépourvus d'éléments décoratifs.Les corps ensevelis appartenaient tous à des femmes, dont l'une était couchée à côté d'un enfant. Elles étaient sans aucun ornement de métal et étaient allongées les bras le long du corps et non pas les mains jointes. La présence exclusive de femmes fait penser à un cimetière de nonnes.
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